Visiter Athènes sans visiter l’Acropole, c’est comme visiter Paris sans voir la Tour Eiffel… cela ne se peut pas ! Ces monuments, parmi les plus fréquentés de la planète, sont le symbole universel de l’esprit et de la civilisation légués par la Grèce Antique au reste du monde. C’est à partir de cette colline rocheuse que la ville s’est développée et a pris le nom de la déesse qui la protége. Dans l’Antiquité, l’Acropole était un vaste sanctuaire dédié aux nombreux dieux de la mythologie grecque : le temple d’Athéna, le temple de Zeus, le Parthénon, avec ses somptueuses colonnes, la Tour des Vents, le théâtre de Dionysos, où furent jouées les tragédies de Sophocle ou Aristophane, l’odéon d’Hérode Atticus, qui héberge chaque été de nombreux concerts et récitals, le temple d’Athéna Nikê avec ses Caryatides (colonnes en forme de femmes)… en tout, près d’une vingtaine de lieux sacrés devenus patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987. Mais la vue la plus somptueuse sur l’Acropole, vous l’obtiendrez en grimpant sur la colline du Lycabette, qui elle aussi domine la ville. A recommander particulièrement aux amateurs de couchers de soleil…

Lorsque le soleil se couche, c’est aussi le moment d’aller flâner dans « Plaka », sans conteste le quartier le plus vivant et le plus divertissant d’Athènes, qui se trouve juste au pied de l’Acropole. Un endroit animé, avec ses marchés, ses boutiques d’artisanat, ses bars à Ouzo et un grand choix de restaurants proposant des plats locaux, comme la moussaka, les feuilles de vigne ou la salade grecque. Certains, comme le « Sissifos », ont des terrasses sur leur toit permettant de dîner tout en contemplant la vue sur Athènes et l’Acropole. Partout, de la musique s’échappe des bars et autres lieux animés, l’air est tiède et parfumé, les rires fusent…Mais rien n’empêche de fuir les rues principales et leurs hordes de touristes, pour se réfugier dans l’enchevêtrement de ruelles typiques qui partent à l’assaut de la colline et forment un dédale tortueux. Parfois pavées de marbre, parfois grimpant en escaliers, jalonnées d’églises byzantines ou de maisons basses aux jardinets fleuris, ces petites rues, loin de la ville moderne et bruyante, forment un patchwork multicolore aux allures de village… Nous sommes bien dans le paradis des dieux.

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