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Photos : Pietro Canali
Endroit rêvé des amateurs de safaris, la réserve nationale de Masaï-Mara tient son nom de la tribu qui vit sur ses terres, les Masaïs, et de la rivière Mara qui la traverse. Peuple d’éleveurs et de guerriers semi-nomades, les Masaïs ont su maintenir leur mode de vie traditionnelle, tout en prenant part à l’activité économique générée par le tourisme. Découverte d’une tribu conservatiste qui, de nos jours encore, résiste au choc des cultures…
Située au sud-ouest du Kenya, à 430 km de Nairobi, la réserve de Masaï-Mara est l’endroit rêvé pour faire un safari-photo. Constituée de vastes plaines de savane et de marais peu profonds, cette réserve naturelle est le berceau d’une grande diversité d’espèces très caractéristiques de l'Afrique de l'Est. La migration des gnous et des zèbres est notamment l’occasion d’observer un spectacle ahurissant, et néanmoins violent, sur la lutte pour la vie : lors du franchissement de la rivière Mara, les herbivores se regroupent en troupeaux avant de se jeter à l’eau et dans la gueule des nombreux prédateurs (lions, crocodiles, léopards, etc.) qui les attendent à ce passage stratégique.
Principale ressource du pays, le tourisme s’est particulièrement bien développé dans la région grâce aux six portes d’accès de la réserve : les abords de Talek Gate offrent l'avantage d'être un peu moins fréquentés que les autres. C’est ici, à l’entrée du parc le plus réputé du Kenya, que les Masaïs prennent part à l’activité économique du pays, à commencer par les femmes de la tribu qui vendent des objets faits main aux touristes entrant dans la réserve. Installés dans le village de Talek, certains Masaïs ont même abandonné les petites maisons circulaires temporaires, faites de bouse de vache et de boue, pour vivre à l’occidental, comme Betty et Mwura devenus guides touristiques, ou comme Assam, commerçant et gérant d’une des rares échoppes du village. « The Assam butchery » est plus que le seul hôtel-restaurant-épicerie des environs, c’est aussi et surtout un lieu de rencontre et de vie pour les Masaïs.
Mais ne vous y trompez pas ! Malgré le profit qu’ils tirent du tourisme, les Masaïs n’ont en rien renié leurs traditions culturelles. Ce peuple d’éleveurs, organisé autour du bétail, se nourrit toujours de « lait, viande et sang ». Du lait mélangé à du sang (qu’ils prélèvent sans tuer l’animal, en pratiquant une incision dans la veine jugulaire) constitue encore l’aliment de base des Masaïs ; la viande étant plutôt réservée aux grandes occasions, telles que les cérémonies. Rouge sang. Est-ce leur tradition alimentaire qui donne aux Masaïs contemporains le goût pour les vêtements rouges ? Ou leur penchant pour cette couleur fait-il écho à l’ocre rouge, utilisé traditionnellement pour s’enduire la peau et les cheveux ? Nul ne sait vraiment, mais la résistance de ce peuple face aux différentes tentatives de sédentarisation des gouvernements tanzanien et kenyan, tend à donner une vision romantique du mode de vie Masaï, considéré comme un exemple d’harmonie avec la nature.