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Photos : Guido Cozzi
Chaque année, à la première pleine lune qui suit la saison des pluies, les éleveurs nomades de la tribu Bororo du Niger, s’arrêtent dans une partie du Sahara pour se rencontrer : commence alors la danse des mariages…
La tribu Bororo (ou « wodaabé ») signifie le "peuple des tabous". Une appellation qui évoque la série infinie et compliquée de tabous et de lois morales qui déterminent la discrétion et la modestie de ce peuple, sa patience et sa force d'âme, ainsi que son hospitalité. Tous les ans, pendant six jours et six nuits, les Bororos oublient qu’ils sont un peuple en sursis dans l’ivresse de la fête de la « Gerewol » : la cérémonie du mariage.
Traditionnellement éleveurs et marchands nomades, les jeunes Bororos attendent toute l’année cette grande fête de la pluie. Chaque clan familial, représenté par ses plus beaux danseurs, s'affronte dans un concours de beauté pour hommes dont le jury est constitué des plus belles femmes de la tribu. Les prétendants au mariage doivent danser, arborer un maquillage extravagant et faire des grimaces pour gagner la main de leur promise.
Poussés par le culte de leur beauté, les danseurs féminisent leur aspect et se pavanent maquillés, une plume d'autruche blanche au front, habillés d’un pagne de femme sur leur vêtement de cuir et arborant colliers de perles et amulettes. Les femmes n'échappent pas à cet élan narcissique : parées d'innombrables bracelets, elles ornent leurs jambes d'anneaux de bronze superposés pour se préparer aux rites de la séduction. Après la danse, elles choisiront celui qui, pour une nuit ou pour la vie, partagera leur couche.
La cérémonie traditionnelle de la « Gerewol » révèle le sens esthétique des Bororos, qui ne s'exprime jamais par le biais de productions matérielles durables (masques, sculptures, etc.), mais plutôt à travers l'élégance corporelle, la création de parures ou les arts du discours et de la musique. Pour les femmes de la tribu, l’homme digne de ce nom n’est pas celui qui essaye de prouver sa virilité par une quelconque démonstration de masculinité brute, mais celui qui sait faire sourire et rire une femme… pas mal pour une tribu du désert, non ?!