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Photos : Giovanni Simeone
Nombreuses sont les pages d’histoire écrites sur la Première Guerre Mondiale… rares sont celles qui mentionnent la bataille de Monte Grappa et pourtant, près de 40 000 soldats italiens et autrichiens y périrent durant la Grande Guerre. Marchant sur les traces de ce funeste souvenir, ce reportage photos est le témoin neutre de ce que la nature garde en mémoire 90 ans après...
Situés dans les Préalpes orientales méridionales, au nord de l’Italie, le Monte Grappa et le fleuve Piave sont considérés comme sacrés pour la patrie, en raison des évènements historiques qui s’y sont déroulés pendant la Première Guerre Mondiale.
Bien que faisant théoriquement partie de la Triple Alliance, l'Italie sort de sa neutralité en 1915, pour rejoindre la Triple Entente aux côtés de la France et de la Grande-Bretagne. Après une cinglante défaite lors de la bataille de Caporetto en novembre 1917, les italiens sont forcés d’abandonner la majorité de la Vénétie aux armées austro-allemandes. Dès lors, la partie méridionale du fleuve Piave devient une ligne de défense stratégique pour empêcher la progression des autrichiens et des allemands vers Venise.
En juin 1918, l’échec de la dernière grande offensive austro-hongroise -la bataille du Piave- montre l’affaiblissement de cette armée qui recule sur tous les fronts. En octobre 1918, l’Italie lance une offensive victorieuse, près du Monte Grappa, afin de percer le centre de la ligne austro-hongroise. Soutenus par les soldats français et britanniques, les italiens contraignent à l’armistice leurs adversaires, lors de la bataille de Vittorio Veneto, en novembre 1918… un an après la lourde défaite italienne de Caporetto.
Ce jour là, Lazare Ponticelli apprit la signature de l'Armistice lors d'une attaque à Monte Grappa. Le dernier poilu, mort à 110 ans le 12 mars 2008, racontait qu’italiens et autrichiens levaient les bras, fous de joie !
Quatre-vingt dix années ont passé… que reste-t-il aujourd’hui de ces batailles ? Un paysage qui garde en mémoire ses blessures de guerre. Tranchées, routes, galeries, impacts de balles et trous d’obus… la nature recouvre au fil du temps les traces du passé, mais sans jamais pouvoir complètement l’effacer.