J'ai besoin d'un renseignement, d'un devis
Rappelez-moi maintenant
Maroc : La vie en roses...
Massimo Ripani
Italie : Un carnaval politiquement satyrique !
Colin Dutton
Italie : Au cœur du froid
Colin Dutton
Madrid : parcours culturel à l’espagnol
Sandra Raccanello
Athènes : un lieu béni des dieux
Colin Dutton
Brighton : des Bed and Breakfasts so British !
Colin Dutton
Belluno : Let it snow, let it snow !
Olimpio Fantuz
Kenya : rencontre tribale à Masaï-Mara
Pietro Canali
Voyage en terre d’Islande
Giovanni Simeone
Monténégro : pique-nique dans les Balkans
Laurent Grandadam
La truffe : le diamant noir du Quercy
Laurent Grandadam
Rimini : un fantôme en l’hiver
Richard Taylor
Belize : la grande barrière de corail
Giovanni Simeone
Guadeloupe : la perle des Antilles
Colin Dutton
Fès : un riad pour retraite
Richard Taylor
Niger : une danse pour la mariée
Guido Cozzi
Sri Lanka : Tea Factory
Richard Taylor
Venise : le goût de l’authentique
Arcangelo Piai
Inde : le pays aux mille rites
Riccardo Spila
Kenya : le Manoir aux Girafes
Stéphane Francès
Stromboli : la nature est une force
Alessandro Saffo
Monte Grappa : un paysage brisé par la guerre
Giovanni Simeone
Fès : le souk des tanneurs
Richard Taylor
Milos, terre d’accueil de tendances !
Giovanni Simeone
Lacs et légendes
Tommaso Ausili
Les demi femmes du Pakistan
Bruno Morandi
Saragosse se jette à l’eau !
Colin Dutton
Haut en couleur !
Colin Dutton
Pays en voie de découverte !
Aldo Pavan
Métro de l’Art
Luca Da Ros
Aventure tropicale !
Giovanni Simeone
Lesvos... tout en douceur
Colin Dutton
VIVA Montevideo !
Aldo Pavan
A la recherche du bar parfait...
Colin Dutton
Albanie A.O.C.
Roberto Giussani
Murmures de l’île interdite
Franco Cogoli
Rencontre florentine
Guy Bouchet
Sur les rives de Birmanie
Aldo Pavan
Expérience tropicale
Giovanni Simeone
Uruguay : retour à la Terre
Aldo Pavan
Le fantôme de Tito
Colin Dutton
Séjour thermal au paradis !
Aldo Pavan
Sous le soleil de Barjolle, exactement !
Guy Bouchet - Cardinale
Lamu, perle du Kenya
Aldo Pavan
Ruhr : Révolution industrielle inversée
Aldo Pavan
Saint-Louis du Sénégal
Aldo Pavan
La passion du Christ ressucite à Pâques !
Paolo Giocoso
Le Pain
Véronique Leplat
Londres > Regent's Canal
Franco Cogoli
Fruits bénis en Calabre
Arcangelo Piai
Les lettres d'amour de Vérone
Colin Dutton
Chine > Sichuan
Giovanni Simeone
Métro
Paolo Giocoso
Photos : Bruno Morandi
République islamique fondée le 14 août 1947, le Pakistan entretient depuis sa création des relations tendues avec l'Inde, notamment en raison du partage du territoire du Cachemire. Pourtant, les similitudes entre ces deux pays sont nombreuses : l’étendue du phénomène d’hermaphrodisme, qui désigne un individu morphologiquement mâle et femelle, en est une. Cas extrêmement rares en Europe, ces personnes sont considérées au Pakistan comme ayant été touchées par Dieu. Récit d’une certaine anomalie sexuelle devenue culte dans une partie de l’Asie...
Personnage de la mythologie grecque, Hermaphrodite était le fils d'Hermès et d'Aphrodite. Héritant de la beauté de ses deux parents, il séduisit malgré lui la naïade Salmacis, alors qu’il se baignait dans un lac de Carie. Repoussée par l’adolescent, Salmacis supplia les dieux de les unir pour toujours. Son vœu fut exaucé : ils ne formèrent plus qu’un seul être, bisexué, à la fois mâle et femelle.
Par extension, son nom désigne aujourd’hui, les hommes et les femmes présentant les caractéristiques des deux sexes. Le corps médical distingue le « vrai » hermaphrodisme (lorsque la personne est dotée de chromosomes sexuels variables), du « pseudo » hermaphrodisme (un individu génétiquement homme mais avec une apparence et des organes génitaux externes féminins, et inversement pour l’hermaphrodite féminin).
Au Pakistan, les pseudo-hermaphrodites sont appelées « Hijra » ou « Khusra » et ont pour principale fonction sociale de conjurer le mauvais sort. Représentants d’une caste inspirant Respect et Méfiance, les Hijras vivent par groupe de 3 à 5 personnes sous l’autorité d’un guru appelé « Mama ». Les enfants issus d’une famille pauvre naissant avec une déformation génitale, sont souvent confiés dès leur plus jeune âge aux Hijras, qui font pression sur les parents pour obtenir leur garde. Cependant l'énorme majorité des Hijras ne sont pas des pseudo-hermaphrodites, mais des hommes qui ont été émasculés dans leur enfance ou leur adolescence. Certains d'entre eux suivent ensuite une hormonothérapie pour accentuer leur féminité.
Le rôle traditionnel des Hijras est de chanter, de danser pour rendre les gens heureux. Leur castration étant le symbole de la Fertilité chez les Hindous, les Hijras participent, contre rémunération, aux fêtes de mariages ou de naissance pour éloigner le « mauvais œil ». A l’anniversaire de la mort de nombreux saints musulmans, des discothèques à ciel ouvert se forment pour exhiber des groupes de 30 à 40 Hijras dansant au son de musiques de films. Pourtant, malgré un statut de semi divinité, une grande partie des Hijras vit actuellement de la prostitution.